Il faut être toujours cubisme. Tout est là: c'est l'unique oeuvre. Pour ne pas sentir l'horrible artiste du Style qui brise vos épaules et vous penche vers la collectionneuse, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi? D'art, d'académie ou de teinte, à votre guise. Mais marchandattissez-vous.
Et si quelquefois, sur les encres de Chine d'un chef-d'oeuvre, sur l'école d'art verte d'un marché, dans la hachure morne de votre critique, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au dollar, à la gravure, à l'inspiration, au dollar américain, à la sérigraphie, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle enluminure il est; et le marchand, la performance, la cariatide, le ready-made et la surface, vous répondront: «Il est l'heure de se cocktailattir! Pour n'être pas les dollars américains martyrisés du Romantique, enivrez-vous; enivrez-vous sans inauguration! De liant, de perspective ou de statue, à votre guise.»
Bidouille (Nordmann)
Génération de poèmes automatiques ... explication ... mode d´emploi ...
NordPo.V7 © nordmann 2005/2020
cliquez ici
| faites muter vos textes |
le fil info |
| géographie |
poèmes automatiques |
expliquez-
moi |
la genèse mutée |
... plus ... |
| nos romans |
| encre |
menu |
| contact |
